Le mois dernier, le fondateur d’Ahimsa Fund a eu l’occasion de revenir en Inde. Les relations entre Ahimsa Fund et le continent indien sont très fortes (le concept d’ahimsa émane de la sagesse hindoue), et les voyages de Jean-François de Lavison vers l’Inde revêtent à chaque fois une importance particulière… Après une première étape à Bombay, il s’est envolé vers Dharamsala, pour rencontrer les partenaires d’Ahimsa Fund qui œuvrent sur place pour rendre la bonne santé contagieuse…

Une première étape à Bombay avec Impact India Foundation

Du 10 au 13 septembre 2017, le fondateur d’Ahimsa Fund a séjourné à Bombay, chez Zelma Lazarus, la directrice d’Impact India Foundation. Ahimsa Fund et Impact India Foundation travaillent ensemble à la réussite de plusieurs projets en Inde.

« Impact se sert d’infrastructures et de solutions d’acheminement déjà existantes
pour pouvoir se concentrer sur la prévention et le traitement. »

Zelma Lazarus

Zelam Lazarus

Projet #1 : le Train de l’espoir

Le Lifeline Express est un train-hôpital qui circule en Inde depuis 1991 et traite des pathologies très diverses (cataracte, bec de lièvre, troubles orthopédiques, cancer…). Ahimsa Fund contribue à ce projet en proposant du matériel médical et des produits consommables (réactifs, etc.) à ce « Train de l’espoir ». Ahimsa Fund veut aujourd’hui aller plus loin : Jean-François de Lavison veut offrir la possibilité au Lifeline Express d’embarquer dans ses wagons des instruments de Biomérieux destinés à faire le suivi épidémiologique des populations soignées ainsi que des tests de dépistage. Les informations recueillies pourront ensuite être communiquées au ministère de la Santé indien. Le train pourrait ainsi devenir une vitrine pour des grands acteurs de la santé et leur permettre de toujours mieux comprendre la réalité du terrain afin de développer les traitements les plus adaptés.

Impact India Foundation

Projet #2 : le CHI

La Community Health Initiative est un projet terrain en faveur des communautés défavorisées. La CHI traite des problèmes de malnutrition, fait de la prévention (sur le handicap), encourage l’empowerment (animation de comités de santé dans les villages, distribution de kit de jardinage) et s’investit dans l’éducation et la formation d’acteurs de la santé au niveau gouvernemental. La CHI fait le lien entre le gouvernement, les ONG et les comités locaux.

Une fin de séjour à Dharamsala

Pas le temps de se reposer ! Le fondateur d’Ahimsa Fund s’est ensuite envolé pour Dharamsala pour rencontrer le Centre de conseil de médecine tibétaine (l’équipe qui suit le Dalaï-lama). Jean-François de Lavison a logé dans un des monastères tibétains de Dharamsala du 13 au 16 septembre 2017. C’est aussi par là que commence l’adaptation aux us et coutumes locaux : il est important de s’inscrire dans le contexte et la culture pour comprendre les partenaires locaux et faire fonctionner les projets de santé.

« C’est en s’imprégnant de la culture locale
qu’on peut faire le lien avec les différents partenaires. »

Jean-François de Lavison

Projet #1 : le retour du Train de l’espoir

C’est une conviction profonde qui est à la base de nos actions : les projets de santé qui fonctionnent doivent être répliqués. C’est pour cette raison qu’Ahimsa Fund veut faire profiter la communauté tibétaine en Inde du Train de l’espoir. Jean-François de Lavison joue ici son rôle de créateurs de passerelles entre ses différents partenaires, qui se sont rencontrés lors des Forums Ahimsa. La collaboration entre Zelma Lazarus et la communauté tibétaine de Dharamsala cache une idée plus grande : ouvrir à toutes les communautés tibétaines le Train de l’espoir par la collaboration entre le Centre de conseil de médecine tibétaine et Impact India Foundation.

[su_box title=”La diaspora tibétaine” box_color=”#4F85C0″]À la suite de l’exil du Dalaï-lama en 1959, de nombreux tibétains se sont réfugiés en Inde et, dans une moindre mesure, au Népal. Les communautés tibétaines sont encore très nombreuses aujourd’hui (entre 90 000 et 100 000 tibétains vivent en Inde), notamment en Orissa (à l’est) et au Karnataka (au sud-ouest de l’Inde). C’est dans cette dernière région que l’on trouve la ville de Bylakuppe et les communautés de Dickyi Larsoe et de Lugsum Samdupling.[/su_box]

Ahisa Fund Jean-François de Lavison

[su_box title=”Deux partenaires qui travaillent sur un projet commun” box_color=”#4F85C0″]Tout le travail d’Ahimsa Fund trouve son sens dans cette collaboration : la construction d’un projet entre deux partenaires différents, entrés en contact grâce au Forum. Ahimsa Fund créé la passerelle entre ces deux partenaires et, dans cette émulation, des projets pérennes, utiles et concrets se développent.[/su_box]

Projet #2 : Dépistage du cancer du col de l’utérus

La volonté d’Ahimsa Fund et de son fondateur est de répliquer le projet de dépistage du cancer du col de l’utérus au Burundi afin de l’adapter aux communautés tibétaines, au bénéfice de toutes les femmes tibétaines exilées. Le but de ce projet est de faire du dépistage à grande échelle. Ce projet de screening se fait à titre préventif : le traitement éventuel se fera à travers les organisations indiennes existantes.

« Continuons d’utiliser la santé comme support
pour apporter la paix dans le monde. »

Neelam Kshirsagar, Impact India Foundation

jeune tibétain

Toutes les personnes rencontrées lors de ce voyage participent au Forum Ahimsa. Si elles pouvaient être déjà familières l’une de l’autre, c’est grâce à la volonté d’Ahimsa Fund qu’elles ont eu l’idée de travailler ensemble pour construire ou répliquer des projets qui leur tenaient à cœur. Avec ces projets communs, une émulation se crée entre les différents acteurs qui veulent rendre la bonne santé contagieuse. Ahimsa Fund le constate tous les jours : la santé rapproche les communautés.